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PERDUES AUX LEVRES
Fidèle à sa manière, Nicolas Cendo évoque, dans une langue à la fois fine et inquiète, toutes sortes de marges (rivages maritimes, extrémité du jour, fin de saisons), d'où celui qui regarde, fiévreux, vigilant, prend conscience, au gré des passages et des pertes, d'une menace sourde, universelle.

Fidèle à sa manière, Nicolas Cendo évoque, dans une langue à la fois fine et inquiète, toutes sortes de marges (rivages maritimes, extrémité du jour, fin de saisons), d'où celui qui regarde, fiévreux, vigilant, prend conscience, au gré des passages et des pertes, d'une menace sourde, universelle. Dans ces textes brefs, l'heure, la mémoire, le paysage, les voix, sont sur le point de se dissoudre. Quelque chose d'indistinct, de peu sûr, néanmoins, est à poursuivre en chaque instant, jusqu'à rejoindre une sorte d'épuisement, de relâchement s'exprimant sous forme de chant. Avec le peu de mots qui lui reste, le poète tente ainsi, dans ce dernier recueil, d'approcher le fond, s'obstinant à sonder l'autre versant, plus étroit, plus vertigineux soudain, au moyen de l'instrument dérisoire de la langue.
Auteur | CENDO Nicolas |
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Editeur | La Dogana |
ISBN | 9782940055521 |
Nombre de pages | 80 |
Parution | 1 août 2008 |
Thème | Poésie |
Format | 210x160 |
Type | Livre |